Les surprises de la jalousie I

Elle faisait vierge timide, exactement le style dont je raffole, mais je me suis aperçu très vite qu´elle n´était ni vierge ni timide. Grande fille blonde au cheveux bonds tombant sur les épaules, un visage au teint diaphane jamais maquillé, des petits bouts de sein qui disparaissaient sous le tee-shirt, mais une jolie courbure des reins soulignant le bombé des fesses, elle s´était jetée, au moment où je l´ai rencontrée, dans des aventures multiples et sans lendemain. Je me souviens encore que j´avais ramenée chez moi, très tard, une jeune-fille un peu éméchée avec laquelle j´avais dansé. Nous nous étions embrassés, frottés l´un contre l´autre, ventre à ventre, et j´avais plaqué mes mains sur ses fesses en la pressant contre moi.

Je l´avais aidée à se déshabiller, elle s´était laissé faire sans la moindre pudeur, s´était couchée sur le dos et avait sagement remonté ses genoux écartés. La lumière douce de la lampe dessinait les contours d´un forme allongée, mince, à la peau très blanche et, au toucher, délicieusement lisse. Une toison bouclée couvrait largement le bas de son ventre, et il fallait enfoncer la main entre les  cuisses pour découvrir les lèvres serrées de sa fente. Je bandais comme un fou, mais elle m´a arrêté:

-Va doucement, il faut bien me caresser d´abord, j veux être léchée. Et c´est alors que j´ai découvert une chatte qui s´ouvrait largement quand on la travaillait. Elle avait dû se faire baiser par de gros calibres.

-Pas trop vite, doucement. Mais je ne pouvais plus attendre, et j´ai explosé en elle. Ce n´est qu´à la deuxième fois qu´elle a vraiment joui. Elle était en nage, gigotait comme une folle, mes mains glissaient sur ses seins trempés.

Elle m´a raconté plus tard son histoire: une fille qui se trouvait trop maigre, trop grande, et qui avait choisi un homme mûr, son moniteur de sport pour la dépuceler.

-C´est pour ça que je préfère des hommes de ton âge, le jeunes sont pressés de rentre et d´éjaculer.

-Mais tu couches aussi avec des copains de ton âge?

-Oui, à la Cité universitaire, quand ca me démange. On le fait toutes.

-Et ton premier amant?

-Il m´a laissée tomber, et c´était un vrai chagrin parce que j´étais tombée amoureuse de lui, mais pas lui de moi. Et le premier qui m´a consolée était un de ses amis. Sympa, gentil. Il vient de temps en temps en ville et me rend visite. Il est généreux, me gâte beaucoup, et il m´a proposé de me trouver un petit appartement. Le seul accord que nous avons, c´ est que je suis là pour lui quand il vient en ville. Il m´invite aussi en voyage. Mais il est prudent, il est marié.

Ce ne sont pas les petits copains de Michèle qui m´ont rendu jaloux, mais lui, l´homme d´affaires aisé,avec qui elle baisait sur un coup de téléphone, en l´attendant sagement dans son apparte.

-Il baise bien?

-Super

-Et tu fais tout avec lui?

-Tout ce qu´il veut.

-Tu l´aimes?

-Non, c´est toi que j´aime…Nous  touchons au cœur de ma jalousie. Mais le plus stupéfiant est que j´ai intégré cette jalousie dans mes rapports avec Michèle, comme un élément complémntaire de jouissnce commune. Je vous en reparlerai bientôt.