Journal de Myriam.
Les examens de premier semestre et les vacances de février ont relégué mon journal au fond d’un tiroir mais pas l’envie d’y coucher une nouvelle page de mes activités avec le Club.
J’ai eu aussi du temps pour ruminer ma rancune contre Sophie. Durant les deux mois qui ont suivi mon intégration, les relations avec la brune ne se sont pas améliorées. Le club instaurant une forme de hiérarchie basée sur l’ancienneté, je me retrouve à écoper de petites corvées humiliantes, de tâches peu gratifiantes ou simplement pénibles à effectuer.
Laetitia l’a rappelée à l’ordre (du moins c’est ce que Maureen et Caroline m’ont laissé entendre) et depuis elle semble avoir pris une certaine distance vis-à-vis du Club. J’ai commencé à m’intéresser de plus prêt à son emploi du temps. Un jeudi soir, fin février, je l’ai même suivie car je l’avais vu en pleine discussion avec Rebecca, une troisième année, présidente de la junior entreprise de l’école et surtout l’un des seuls membres avoués du Club des Piques. Sans doute avec un fond de méchanceté mais aussi amusée en rentrant dans le rôle d’un James Bond en jupette.
Sophie retrouva Rebecca et une demi-douzaine d’autres filles des différentes promos dans un café autour de l’école. En m’enfouissant dans la banquette à la droite du groupe, je pus entendre une bonne partie du conciliabule et mon iPhone immortalisa la rencontre ainsi que quelques bribes de conversation. Il était question du transfert de Sophie du Sow aux Piques. Pour les non-initiés, c’est sans doute une simple formalité. Pour le Club, c’est une trahison grave et risquée. Pour le membre concerné, c’est encourir une mise au ban très rude.
Une fois rentrée dans ma chambre, je me précipitais sur internet pour créer une nouvelle adresse mail, téléchargeais ma vidéo et fit partir un mail à Sophie avec le film en pièce jointe : « La trahison est un crime. Dois-je créer une liste de distribution élargie pour cette vidéo ? »
Frissonnante, je me couchais sans vraiment trouver le sommeil.
Le lendemain matin, je me jetais sur la boîte mail pour trouver une réponse… Rien. Frustrée, je partais en cours.
Le soir, dans ma chambre, quelqu’un cogna à ma porte. J’eus à peine le temps d’entrouvrir que Sophie se jeta sur moi : « Il n’y a que toi pour faire une saloperie pareille, rugit-elle en me giflant. »
Sans comprendre ce qui se passait, mon poing parti et la cueillit juste en dessous du plexus. Sophie tomba à genoux le souffle coupé et les yeux rouges.
« Bonsoir Sophie, dis-je mielleuse alors que la brune reprenait doucement son souffle, je suis ravie de te voir.
– Connasse, cracha-t-elle.
– Ecoute-moi bien, repris-je avec un sourire forcé, je suis contente que tu aies compris d’où venais la vidéo et je n’ai pas envie de nier. Cette fois, c’est toi qui es à ma merci. J’ai la vidéo, il y a plein de copies et quoique tu dises, tu es grillée. Si tu as envie d’en venir aux mains, je suis visiblement plus forte que toi. Es-tu disposée à m’écouter très attentivement ? »
Sophie se redressa lentement en se tenant les cotes. J’avais du frapper fort. Elle se hissa sur ma chaise de bureau en s’essuyant les yeux et fit un signe de tête pour me dire de continuer à parler.
« Bien, souris-je, visiblement tu es raisonnable. Tu m’en as fait bien baver pour mon entrée au Sow Club et je n’ai jamais compris d’où vient ton antipathie. A vrai dire, aujourd’hui, je m’en fous pas mal. On va trouver un accord pour que tout le monde soit content. Qu’en penses-tu ?
– Qu’est ce que tu veux, glapit-elle ?
– Bonne question ! Deux choses : Premièrement, une petite vengeance mesquine et deux que tu annonces à Laetitia ton départ. Elle ne sera jamais au courant de tes tractations et cela devrait passer plus doucement.
– Conn…
– Chut, je ne suis pas convaincue que tu sois en mesure de négocier. Je veux juste que tu me dises : Oui.
– Tu sais très bien que je n’ai pas le choix. Si tu montres cette vidéo à Laetitia et au Club, même en passant un BTS coiffure, je ne trouverais pas de boulot.
– C’est bien résumé, je présume donc que les termes du contrat sont acceptés. Pour la seconde partie, je te laisse faire. Tu as jusqu’à fin mars. Pour la première partie, tu ne m’adresses plus la parole et ne m’emmerdes plus et ensuite, samedi, 20h, c’est toi qui m’attends dans ta chambre. Compris ?
– Je te jure que tu me paieras ça…
– Oui, oui sans doute mais d’ici là, soit tu trouves une idée géniale soit tu m’offres ma vengeance. Dégage maintenant. »
Sophie rejoignit la porte et la claqua. Je tremblais comme une feuille sous l’effet du stress. Je devais maintenant trouver mon scénario pour samedi…
J’ai passé les trois derniers jours à monter mon scénario. Hier (vendredi), j’ai envoyé un mail à Sophie pour lui dire de se tenir prête devant son ordinateur.
Ayant peur d’un coup fourré, je lui envoie un mail à 19h50 : « Mains liées. Talons hauts. Nue sous un manteau long. Rejoins-moi devant ma chambre. Tu as 10 minutes. » Je sens une excitation grandir en moi alors que j’écris ces quelques mots et mon cœur s’emballe en appuyant sur envoyer.
Huit minutes plus tard, je sors de ma chambre, et me poste dans un renfoncement du couloir pour voir Sophie arriver, convaincue qu’elle prépare une mauvaise surprise. Je suis presque déçue en la voyant marcher d’un pas hésitant et la tête baissée vers ma porte. Personne dans le couloir. Alors qu’elle se poste devant ma porte, je bondis derrière elle et la pousse dans ma chambre puis ferme la porte à clef.
« Tu es ponctuelle, lui souffle-je.
– Epargne-moi tes sarcasmes et fais ce que tu as à faire.
– Tu as raison, allons droit au but. »
En me postant derrière elle, je m’appuie sur ses épaules pour qu’elle se mette à genoux puis défais son manteau. Je constate avec une certaine satisfaction que ses mains sont solidement attachées avec un collant. Je tourne autour d’elle quelques instants. Son corps est magnifique. La peau brune, les cheveux noirs à hauteur d’épaule, de petits seins parfaitement ronds, son sexe très nettement épilé… Une once de jalousie me pique. Je m’agenouille dans son dos et lui détache les mains pour nouer ses bras au niveau des coudes dans son dos. Je passe une espèce de collier de chien autour de son cou.
« Ca c’est pour les bêtes peu dociles, lui glisse-je, il y a un petit boîtier qui me permet de te calmer avec une décharge électrique. Comme ça. »
Je fais pivoter la molette du boîtier et Sophie pousse un cri. Je me relève et l’attrape par le collier et la tire vers mon lit. D’une caresse appuyée j’allonge son torse sur mon matelas et me repositionne entre ses genoux. Je glisse sans ménagement un plug assez fin dans son anus. Un gémissement étouffé me satisfait. Je la relève et constate qu’une larme a coulé le long de sa joue. Je lui remets son manteau sur les épaules et le boutonne.
« Bien, dis-je avec un grand sourire, maintenant, nous avons une longue soirée devant nous.
– S’il te plaît, me coupe Sophie, je sais que je n’ai pas été tendre mais…
– Mais rien, la coupe-je. Tu m’as humiliée, torturée, utilisée. N’essaie même pas de me demander pardon aujourd’hui. C’est un jeu et tu as perdu. Voilà ce qu’il va se passer : Soit tu te soumets pour les quatre heures à venir et tu prends ça comme un nouveau bizutage par lequel tu dois passer soit tu pleurniches et ce sera sans doute moins drôle. Comme tu me l’as si joliment dit la première fois que tu as joué avec moi : Si ça se trouve, tu vas même y prendre du plaisir.
– Tu sais, on se ressemble assez en fait, glousse-t-elle. »
J’ai du mal à ne pas rire à sa dernière remarque car elle a raison. De la petite fille timide du début d’année, je suis devenue une Sophie. Je la pousse hors de ma chambre et ferme à clef. Nous traversons rapidement les couloirs de l’école pour arriver à la sortie principale où comme prévu, un taxi nous attend. Je la fais monter derrière le conducteur puis fais le tour du véhicule pour me placer à sa droite. Le taxi démarre et j’écarte doucement le bas du trench-coat de Sophie puis remonte ma main le long de sa cuisse. En plongeant un peu, la pointe de mon index frôle la base du plug puis remonte le long de son sexe. Sophie trésaille et me regarde avec un sourire à peine dissimulé. Mes doigts lui écartent doucement les lèvres et je commence à la caresser. A cet instant, je dois avouer que je me demande si je ne préférerais pas être à sa place ! Mes doigts jouent avec son clitoris et pénètrent très légèrement son sexe qui commence à mouiller. Sophie se mord la lèvre et ferme les yeux. Elle accepte le jeu.
Je sens un tressaillement qui monte en elle et ôte ma main. Elle se détend. Je profite de la fin du trajet pour écrire ces lignes. Le taxi arrive au début du boulevard de Clichy comme convenu. Nous sortons et j’entraîne ma jolie esclave à l’intérieur d’un des plus grands sex-shops de Paris.
La soirée peut commencer.
Proposé par Eros-Ion – Blog ErosIon