Vers 10h, un bruit de porte qui claque me réveille. C’est vrai, j’avais oublié qu’Alain travaille aujourd’hui ! Le pauvre a pas dormis beaucoup. Moi non plus. Je vais pisser. Puis je tourne en rond à ne pas savoir quoi faire.
Magali dort à point fermé. Elle est très jolie ainsi presque nue, impudique et paisible. Ça me donne des envies. Peut-être qu’à son réveil elle sera plus « ouverte ». Au cas où, il faut que j’ai le matériel sous la main, je vais chercher le lubrifiant.
Je rentre sans bruit dans la chambre. Je cherche le tube convoité. Françoise dort comme un ange, nue sur le lit. Ses gros seins sont magnifiques ! La chambre est en désordre. Ça sent le sperme et le shit.
J’ouvre la table de nuit. Je tombe sur des revues pornos. J’en feuillette une, c’est un magazine d’annonces échangistes. Je suis un peu surpris. Je continue mon exploration.
Je trouve enfin le tube, mais il est vide !
Je cogne involontairement le lit. Le bruit et le choc réveillent Françoise.
Elle me dit encore embrumée :
– Qu’est-ce tu fais là ?
Je lui explique ce que j’étais venu chercher, puis je la questionne sur le magazine de cul.
– Alain et toi vous êtes échangistes ?
– Non ! Non ! C’est juste Alain qui fantasme là dessus. Il voudrait qu’ont aille dans un club. Beurk !
– Moi non plus, ça ne plairait pas de faire l’amour devant plein de gens, et encore moins de partager.
Françoise réalise alors qu’elle est nue. Elle ramène le drap sur son corps.
– Non ! Reste comme ça. Tu es si belle !
Je me penche sur elle et je l’embrasse sur la bouche.
Il suffit souvent d’un mot gentil ou d’un compliment pour que les filles écartent les cuisses. Pourquoi s’en priver.
Elle m’attire à elle.
Je lui susurre :
– Ton fiancé ne t’as pas comblé cette nuit ?
– Il ne pense qu’à lui !
Je la caresse tendrement. Je lui roule une pelle d’enfer. Je constate avec mes doigts que son sexe est trempé, son anus aussi. Tout ça baigne dans la cyprine, le sperme et le lubrifiant !
Même si elle m’avait supplié, j’aurais refusé de la lécher !!!
Elle-même s’en rend compte et elle veut aller se laver. SURTOUT PAS !
Je l’en dissuade, et c’est moi qui me lève.
– Attends, ne bouge pas, je vais juste chercher les préservatifs.
J’en profite pour vérifier que Magali dort toujours. C’est parfait.
Je reviens, je ferme bien la porte et je confirme à Françoise qu’il n’y a aucun risque coté Magali.
Après quelques caresses de mise en route, Je pénètre Françoise en missionnaire.
Puis je lui relève les jambes sur mes épaules. Elle se met à geindre.
Je sors ma bite de son vagin et je la présente à son anus. Ça rentre tout seul ! Il faut dire qu’avec le sperme et le lubrifiant qui s’y trouvent c’est une vraie patinoire.
J’y vais d’abord tout doucement, comme au ralenti en faisant des mouvements amples. Françoise ferme les yeux et ouvre la bouche. Sa respiration s’accélère.
Je lui prends une main et la pose sur sa vulve. Elle a compris le message et elle s’astique en suivant mon rythme.
Je ressors alors du cul et me plante à nouveau dans le vagin.
Je sais qu’il y a des risques d’infection avec ce genre de pratique. M’enfin, quand elle s’en rendra compte je ne serais plus là …
6 ou 7 aller-retour, et je change encore une fois de trou. Et ainsi de suite…
Lorsque je la sens au bord de la jouissance, je change une dernière fois d’orifice et je l’achève dans le cul.
Elle se branle maintenant avec frénésie. Elle émet une série de petits cris et c’est parti pour l’explosion !
Elle se cambre, elle vibre, ses seins sont comme de la gelly qu’on secoue. Le tout accompagné d’une plainte rauque, comme si elle étouffait.
Son corps est couvert de sueur, de la bave s’échappe de ses lèvres. On peut dire qu’elle mouille de partout !
Je sors mon chibre, j’ôte le préservatif et je m’achève en me branlant. J’éjacule abondement sur le ventre de la caissière. J’essaye de ne pas trop crier, mais quel pied !
Françoise a du mal à reprendre ses esprits.
– C’était formidable, dit-elle en bredouillant.
Maintenant elle se sent coupable vis-à-vis d’Alain. Je lui promets de ne rien dire à personne. Et puis je lui fais remarquer que c’est lui qui voulait de l’échangisme. Ça la rassure un peu.
Je lui propose même d’organiser une partie à 4 avec Magali et Alain, ainsi ça ferait disparaître ses derniers scrupules. Ça la fait rire et elle n’est pas contre…
Je l’embrasse et lui fait des compliments (sincères pour une fois), sur sa beauté et le plaisir qu’elle m’a donné.
Il est midi. Nous préparons le petit déj. Magali se réveille enfin !
Elle se précipite dans la salle de bain.
Lorsqu’elle en sort, elle dit :
– Ne me regardez pas. Je suis affreuse.
Elle n’est plus maquillée. Ses cheveux sont mouillés. Elle est tellement plus jolie au naturel !
Je le lui dis, mais sans la convaincre.
– Non ! Je suis affreuse.
Je persiste dans mon appréciation. Mais rien à faire.
– Je le sais mieux que toi. La beauté, c’est mon métier !
Quelle conne !
Il est temps de nous quitter. Magali voudrait passer la journée avec moi. Ou même me revoir plus tard. Je prétexte des rendez-vous (toujours l’histoire d’héritage).
Nous décidons de nous revoir tous mercredi soir, directement chez Alain.
– Et puis, mercredi, j’aurais plus mes règles. (avec l’accent)
Magali m’embrasse avec fougue. Je fais la bise à Françoise (je crois déceler une petite larme dans ses yeux).
Je rentre. Je prends une douche. Je me change. Je mange un peu. Et je complète mon carnet.
– Françoise. Baise : Oui excellente. Sodomie : Excellente. Je l’ai prise par les 2 trous en alternance. Toison fournie. Très bonne. À revoir.
– Magali. Pipe : Pas mal. Cul très étroit. Clitoridienne. À revoir.
Je pense à rallumer mon indispensable portable. Il y a 2 messages.
Ce n’est malheureusement pas Clara (celle qui ne couche pas le premier soir).
L’un est de Gaëlle. Tout va bien, elle m’embrasse.
L’autre, c’est Sylvie. Elle me demande de la rappeler.
C’est ce que je fais.
– Ha ! Enfin ! Tu me rappelles ! J’ai longuement parlé avec Carine. Elle est d’accord pour venir avec moi. Mais c’est juste pour m’accompagner. En tout cas c’est ce qu’elle dit pour le moment… J’aurais jamais cru qu’elle se laisserait convaincre. Tu la troubles cette petite !
Pour une surprise, c’est une surprise ! Moi aussi, j’aurais jamais cru qu’elle accepterait. Surtout pour une partie à 3 !
Elles arrivent vers 17h. Je ne mets pas mon caméscope en route, le risque de me faire gauler serait trop grand.
Je leur offre un verre. Je commence à bécoter Sylvie.
Elle s’allonge sur le lit et m’attend. Je la rejoins.
Carine n’a pas bougé. Elle reste debout, adossée au mur.
– Tu ne va pas rester là comme ça à nous regarder. Allez, viens nous rejoindre.
Elle refuse. Pourtant, elle devait bien se douter qu’elle était pas venue pour jouer à la Playstation. J’insiste :
– Si tu préfères, je ne te pénètrerais pas. Allez, viens !
Je me lève pour la chercher. Pour faire s’envoler ses scrupules vis à vis de son petit copain, je lui sors les arguments du genre :
« Le sexe ce n’est pas sale ! » « La vie est courte, il faut en profiter !» « Si tu ne t’amuses pas maintenant, quand tu seras mariée et que t’auras des gosses, il sera trop tard » « Il faut que tu dépasses ta morale chrétienne. » « Baiser avec moi c’est pas pour faire des enfants, c’est pour s’amuser ! » « Si tu refuses le plaisir et si tu veux rester fidèle, t’as qu’à te faire bonne sœur ! » (Ce dernier argument marche d’habitude très bien).
Elle refuse toujours et va s’asseoir sur une chaise.
Sylvie m’appelle. Je retourne à ses cotés.
Elle défait mon pantalon, sort ma queue et commence une fellation. Miam !
Sylvie pousse des soupirs à la manière des actrices de films x.
Tout ça sonne faux. Je regarde à nouveau Carine, elle a la tète baissée, l’air renfrogné. La situation est ridicule.
Se donner ainsi en spectacle est plutôt délicat. Si en plus le public fait la gueule, ça n’arrange rien… Le fiasco est total ! Pas de plaisir, que de la gêne. Bref, il faut savoir dire « stop ».
Je me lève, je me rajuste. Et je propose que nous allions tous au café puis au restau. Je les invite, on va faire la fête !
C’était une très bonne idée. Le repas se déroule merveilleusement. Nous blaguons, nous refaisons le monde, nous faisons des commentaires sur les gens qui passent, sans jamais évoquer la comédie qui vient de se dérouler dans mon studio.
La conversation est interrompue par mon portable. C’est Sarah ! C’EST SARAH !!!
Je me lève et je m’éloigne un peu pour répondre en toute confidentialité.
J’ai gagné. J’ai gagné ! Elle s’excuse pour l’autre soir. Elle a longuement réfléchi. Elle reconnaît qu’elle a eu tort. Elle aimerait beaucoup me revoir…
Je profite de ma victoire. Il lui a fallu trois jours de réflexion (3 jours !!), elle va me le payer :
– Attention, ça veut dire que tu accepte tout.
Elle me répond un peu inquiète :
– Tout, ça veut dire quoi ?
– Et bien, fais la liste de tout ce que tu as fait avec tous tes ex. Il faudra rien omettre. Moi je choisirais ce que je vais te faire parmi tout ça… »
Elle s’imagine que je blague.
– Pas du tout ! Je suis très sérieux !
Elle me propose de venir chez elle demain soir (lundi). Et pourquoi pas tout de suite ? Elle a très envie de me revoir, mais ce soir il est trop tard pour confier Paul à une voisine.
– Bon d’accord pour demain, mais n’oublie d’écrire la liste !
C’est fou, je ne sais pas ce qu’il y a en ce moment, mais toutes les femmes me tombent dans les bras. A croire que plus j’en ai, plus ça attire les autres !
Je rejoins les filles. La soirée se termine.
Sylvie aurait bien voulu rester avec moi, mais je renonce à cette proposition. Je suis très fatigué, il faut dire que je n’ai pas beaucoup dormi la nuit dernière.
Je les raccompagne toutes les deux en taxi jusqu’à l’entrée du camping. Je garde le taxi pour rentrer chez moi.
Je suis réveillé à 8h par des petits coups à ma porte.
Je vais ouvrir un peu inquiet et mécontent. Qui peut venir me déranger si tôt le matin ?
C’est Carine !
Sans même me dire bonjour, elle me questionne :
– Je ne te dérange pas ? Tu es seul ? Tu n’attends personne ? Je peux rester avec toi ?
Mes réponses sont dans l’ordre : Non, oui, non, oui bien-sûr.
Elle se lance alors dans un monologue pour justifier sa présence ici. Pour résumer : Elle a pensé à moi toute la nuit. Oui, j’ai raison, elle a envie de moi. Oui, elle a compris qu’il faut qu’elle assume ses désirs. Son copain arrive demain, c’est l’occasion ou jamais d’essayer autre chose. Etc, etc…
Elle me fait promettre de ne jamais rien dire à Sylvie ou à qui que ce soit.
Je promets, ça ne coûte rien.
– Fais de moi ce que tu veux… Me dit-elle tout bas.
Voilà des mots que j’aime entendre.
Pour une surprise, c’est une surprise ! Je vais baiser la sage et fidèle Carine !
Je lui dis de se déshabiller et de s’allonger sur le lit. Je vais pisser et me laver succinctement et j’arrive le sexe dressé.
Sous prétexte de chercher des préservatifs, j’arrive à mettre en marche la caméra. Ce film devrait être mémorable.
Je l’avais déjà vu presque nue à la plage, seule sa chatte, sa touffe blonde taillée en « ticket de métro » et sa raie des fesses m’étaient inconnues. Tout est parfait ! Elle est sublime !
Je lui fais le grand jeu. Je veux la faire jouir comme jamais.
Je lui demande si elle est plutôt vaginale ou clitoridienne. Elle ne sait pas. Ça veut dire qu’elle est clitoridienne (comme presque toutes les femmes).
Je décide donc de commencer par des caresses et des baisers, suivis d’un léger cunnilingus. D’habitude j’évite de faire ça, mais Carine mérite je fasse un effort. En plus, le gout de sa chatte est délicieux. Tout ça lui plait bien, comme en témoignent les pointes de ses seins qui durcissent.
J’arrête ma succion et j’entame un traditionnel missionnaire. Ma grosse queue frotte ainsi voluptueusement son clito. En plus, on peut ainsi s’embrasser ce qui est romantique à souhait.
Elle mouille bien, je coulisse sans problème dans sa chatte étroite.
Je fais durer les choses longtemps. J’y vais doucement et avec application.
Carine apprécie, mais apparemment, il lui manque le déclic qui la fera basculer.
Je cherche une solution, je m’interroge. Peut-être que ce qui l’a attirée chez moi ce n’est pas mon charme, c’est mon coté baiseur et culotté ? Elle est avec moi pour essayer autre chose que ce que lui offre son très gentil petit ami. Trop gentil, trop sage, trop respectueux ? Peut-être qu’elle fantasme sur l’opposé : Un homme dominateur et vulgaire ?
Peut-être que quelques paroles salaces pourraient la décoincer ? Je ne risque pas grand chose. Au pire elle me dira d’arrêter de dire des bêtises.
Je me lance. Je lui murmure à l’oreille :
– Tu l’aime ma grosse queue dans ta petite chatte – hein ?! T’aime ça te faire bourrer comme une chienne !
Mon intuition était bonne. Les mots font leur effet autant que ma bite (j’ai accéléré le mouvement). Elle se lâche. Elle ferme les yeux. Son souffle s’accélère. Elle grimace.
Je continue donc mes petites phrases dignes des plus mauvais films pornos : « Prends ça salope » « T’es vraiment une pute qui aime se faire défoncer» « Tu vas me faire juter » et autres gracieusetés du même tonneau.
Je la ramone maintenant puissamment.
J’hésite à lui sortir quelques remarques plus personnelles, du genre :
« Ça te change de la petite bite de ton copain » ou « T’aimerais que Pierre te voit jouir comme ça. ». Mais je préfère m’abstenir, ça risquerait de la ramener sur terre.
Dès que je la sens au bord de la jouissance, je m’arrête et j’attends de voir le désespoir dans ses yeux qui s’entrouvrent. Ah, ces yeux gris-bleus…
Enfin j’attaque une pénétration violente, que j’accompagne de quelques :
– Prends ça salope !
Ça lui arrache des cris de plaisir. Elle se cabre. Elle dit « Non, non, non… » puis « Aaaah, AAAAH, AAAAH ! AAAAAAAHHHH ! »
Ses terribles contractions vaginales agissent comme un aspirateur de bite. Je ne peux me retenir et j’éjacule. J’ai l’impression d’en expulser des litres ! C’est génial. Mes cris se mêlent aux siens.
Elle se blottit dans mes bras.
Je l’enlace comme pour la consoler. La jouissance chez la femme est comme une souffrance.
Quand elle est remise de ses émotions, je décide de passer à autre chose.
Je retire mon préservatif (je constate avec surprise que la quantité de sperme est habituelle) et j’ordonne à Carine de me remettre en forme avec sa bouche. Elle s’exécute sans faire attention au foutre qui macule ma verge.
Je suis rapidement apte pour le service.
Après le romantisme du missionnaire, la bestialité de la sodomie !
Je lui dis de se mettre en levrette. Je la positionne au bord du lit, ses fesses face à la caméra.
Je tartine son cul de lubrifiant. J’hésite à le faire sans préservatif (ce qui est beaucoup plus jouissif), mais, à contre cœur, j’opte pour la protection.
Elle me demande d’y aller doucement.
Je présente mon pieu sur l’œillet froissé et je pousse. Ça ne veut pas rentrer. Je pousse plus fort.
Enfin la défense cède, il y en a un bout à l’intérieur.
Carine pousse des cris de douleur. Elle a mal.
Je lui demande si elle veut que j’arrête.
– Non, non surtout pas, continue ! Continue !
Cette fille aime être insultée, elle aime aussi souffrir. C’est un cas !
Je continue donc ma lente progression, sans hâte et sans violence. La forteresse est investie ! Presque tout est rentré !
Carine proteste encore un peu, mais je sens bien que cette pratique toute nouvelle pour elle et cette légère douleur l’excitent au plus haut point.
Je fais quelques petits va-et-vient, très lents et sans amplitude, que j’accompagne d’une caresse sur sa vulve.
Elle ne proteste plus.
Je reprends mes commentaires vulgaires :
« T’aime ça te faire enculer. » « J’t’en ai mis 23 cm dans le cul ! »
Je fais des mouvements plus amples mais toujours très lents pour ne pas provoquer de douleur trop vive.
J’accentue la pression sur son clito.
Elle gémit maintenant en cadence. Je ne sais pas si c’est ma bite dans ses fesses ou ma main sur sa chatte qu’elle aime, mais elle aime ça !
Je lui susurre d’autres phrases :
« Tu vas jouir avec une bite dans le cul ! » « Je vais t’exploser l’anus, salope ! » « Toi tu es faite pour la double pénétration. La prochaine fois je ferais venir un pote et on te prendra en sandwich. »
J’accélère mes mouvements. Elle gémit plus fort.
Je sors ma bite, je me relève pour que la caméra puisse bien filmer le trou dilaté. Ainsi il n’y aura pas de doute, c’est bien son cul que je pénétrais, pas sa chatte (trop souvent, dans les films amateur il est impossible de savoir dans quel trou se trouve la bite) !
Je remets un peu de lubrifiant et j’y retourne, je reprends mes caresses et mes petites phrases salaces.
J’essaye d’y aller encore plus profond. J’y arrive. C’est comme si j’avais appuyé sur un interrupteur caché tout au fond de son rectum. Ça déclenche son orgasme !
Son cul va et vient frénétiquement sur ma queue.
Elle cherche à retenir ses cris. J’ai peur qu’elle ne s’étouffe dans ses hoquets.
Quel spectacle ! Pourtant j’en ai vu d’autres !
Je sors, son anus est complétement béant, un vrai cratère, ça ressemble à la bouche d’une poupée gonflable. Je retire le préservatif et je me branle. J’éjacule tout le sperme qu’il me reste sur le dos encore tremblant de Carine.
Nous nous allongeons l’un contre l’autre.
C’est maintenant pour elle la déprime post-coïtale. La remise en question.
– Je ne sais pas quoi faire maintenant avec Pierre. (Son fiancé). Dois-je lui dire la vérité ? J’étais satisfaite avant. Mais maintenant, je pourrais plus… Que vais-je devenir ?
J’essaye de la rassurer.
– Tu sais, d’autres hommes pourront te combler. Sans doute même ton copain.
– Je ne sais pas… Dit-elle, songeuse.
– Surtout ne lui raconte jamais ce que nous avons fait. Tous les hommes sont un peu vaniteux. Il n’aimerait pas savoir qu’un autre garçon t’a fait jouir. Ce garçon t’aime et tu l’aimes. C’est le plus important. Pas le cul !
Je ne pense pas ce que je viens de dire, mais j’ai pas envie qu’elle se mette à baiser avec tout le monde, Je ne veux pas que les dragueurs profitent, sans aucun effort, du travail que j’ai fait.
J’ai été le révélateur de sa double personnalité. Son « Mister Hyde » est une salope qui adore le sexe, une masochiste qui rêve d’être l’esclave sexuelle d’un voyou.
Elle aime être traitée en « chiennasse », elle n’aura pas de mal à trouver des mecs pour assouvir ce fantasme. Moi, je l’ai pris comme un jeu, les autres risquent d’être moins tendres. Elle pourrait finir à l’hosto ou sur le trottoir.
– Oui, tu as raison… Elle dit ça sans y croire.
Elle part dans la salle de bain, puis elle se rhabille.
Je propose de la raccompagner, mais elle refuse.
Elle m’embrasse sur la joue et me dit simplement : « Merci ».
Et elle s’en va…
J’arrête le caméscope. Ce film doit être un chef d’œuvre ! Ça ferait un excellent cadeau si Pierre et Carine se marient… J’imagine la tête du gentil mari qui visionnera les exploits de sa sage épouse…
Je range un peu l’appartement en repensant à ce qui vient de se passer. J’aurais peut-être dû essayer de convaincre Carine de garder Pierre comme amant de cœur et de me prendre comme amant de cul ? J’aurais pu trouver un moyen de la revoir en douce malgré l’arrivée de son petit ami ? J’aurai pu l’inviter à venir me voir à Paris ? Pourquoi l’avoir renvoyée dans les bras de Pierre ?
Voilà une fille sublimement belle, douce, intelligente, sensible, sensuelle et docile… J’ai été trop con de la laisser partir !
Ma peur de m’engager m’a perdu. C’est maintenant trop tard.
En plus, si ça se trouve elle fait bien le ménage et la cuisine… (lol)
Je dois me ressaisir et reprendre mes mauvaises habitudes.
Je sors mon calepin pour compléter la fiche de Carine.
Ça me fait penser que je vois Sarah ce soir. Je l’avais oubliée ! Et Sylvie qui doit passer vers 15h ! Trop, c’est trop !
Je pourrais lui téléphoner pour annuler, mais je préfère laisser venir…
Proposé par henrivakan